Fédération des centres sociaux de France

Message au réseau des centres sociaux Suite au premier tour des élections législatives

1er juillet 2024

Force et détermination !


Ce 1er juillet est amer, pour beaucoup d’entre nous. Le regain de participation (67,5%, 20

points de plus qu’aux précédentes législatives) n’a pas permis de contrer ce que nous

redoutions : les candidat.es qui portent les idées de l’extrême droite ont hier, lors du premier

tour des élections législatives, obtenu plus de 9 millions de voix dans notre pays.

Le désarroi peut être profond, tant les valeurs portées par le programme d’extrême droite vont

à l’encontre de qui nous sommes et de ce que nous portons: accueil inconditionnel, dignité

des personnes, égalité, lutte pour les droits, démocratie.


Quoiqu’il en soit, la Fédération des centres sociaux et socioculturels de France souhaite dire

sa détermination : ne baissons pas les bras ! 66% des électeur.rice.s n’ont pas voté hier pour

l’extrême droite et les appels à un front républicain donnent l’espoir de limiter le nombre de

député.e.s d’extrême droite à l’Assemblée nationale.


Il sera temps, après le second tour de dimanche, d’amplifier nos actions d’éducation populaire

et citoyenne pour résoudre en profondeur le malaise dans notre société, tout en définissant

nos “lignes rouges”, à savoir les reculs sociaux et politiques que nous n’accepterons pas. Il

sera temps de continuer et renforcer la bataille culturelle et la bataille des idées. Nous serons

là, bien là, avec les habitant.e.s !


Le second tour des élections aura lieu le 7 juillet. Il nous reste donc 5 jours. 5 jours pour

tout tenter. 5 jours pour nous mobiliser. 5 jours pour agir avec la force de notre réseau.

La FCSF en appelle à l’ensemble des fédérations, unions et centres sociaux adhérents, pour

poursuivre notre effort et faire ce qui est en notre pouvoir pour faire barrage à l’extrême droite

ce dimanche:


 Parlons ! Ouvrons et continuons d’ouvrir, partout où c’est possible des espaces

d’échanges et de discussion sur ces élections. Allons vers les habitant.es. Notre refus

de l’extrême droite ne vise pas à stigmatiser celles et ceux qui font ce choix électoral.

Nous voulons les entendre, débattre, comprendre.


 Décryptons ! Ce que signifie l’extrême droite au pouvoir et le programme présenté,

qui porte atteinte à l’égalité, aux droits sociaux, aux libertés, aux organisations de la

société civile, en nous appuyant sur des exemples concrets, en France ou en Europe.

 Votons ! Invitons les habitant.es à aller faire entendre leurs voix dans les urnes.


Incarnons concrètement d’ici dimanche, notre projet d’une société plus démocratique, basée

sur le débat, où chacun.e trouve et prend sa place, où la justice sociale et environnementale

n’est pas un vain mot. Refusons le rejet de l’autre ou le repli et faisons le choix du

commun, toujours.


Pour le Conseil d’administration de la FCSF

Tarik TOUAHRIA, Président

Communiqué🗣️
Plutôt que le repli et le rejet de l’autre, le choix du commun, toujours !

En tant qu’acteur d’éducation populaire, porteur d’un projet de justice sociale et de démocratie, en tant que fédération ancrée sur ses valeurs fondamentales de démocratie, de dignité humaine et de solidarité, il est de notre devoir de nous mobiliser pour que les choix le 30 juin et le 7 juillet soient éclairés…

Que serait un centre social déconnecté des enjeux de société qui traversent la vie des personnes de son territoire ?

Un centre social qui n’accompagne pas les habitants à organiser la vie de la cité et leur vie ensemble ?

C’est d’ailleurs bien ce qu’on attend de lui : agir pour une citoyenneté active et pour que les citoyen.ne.s trouvent et prennent toute leur place dans la société.


Communiqué : Prendre sa part

Au lendemain des élections européennes, et dans la perspective des législatives à venir, le Pacte du Pouvoir de Vivre, dont la FCSF est membre, vient de publier ce communiqué.

Le score historique de partis d’extrême droite aux élections européennes du 9 juin suscite la plus vive inquiétude auprès de chacune de nos organisations et de chacun.e de nous. A cela s’ajoute la périlleuse décision du Président de la République de dissoudre l’Assemblée nationale. En plus d’avoir mis de côté l’enjeu européen, elle fait peser un risque vertigineux sur notre démocratie.

Le résultat du scrutin est le symptôme d’un pays qui va mal. Au quotidien, à travers nos actions, nous voyons les épreuves abîmer la vie, nous entendons la crainte du lendemain ternir le quotidien, le manque de reconnaissance et la verticalité du pouvoir peser sur la confiance en soi, la confiance dans les autres et dans les institutions et alimenter une forme de ressentiment. C’est sur ces réalités, qui constituent l’un des moteurs de la colère qui s’exprime aujourd’hui, qu’il nous faut agir en répondant aux attentes et aux besoins réels de nos concitoyens.

Nous ne nous résignerons pas à voir des partis qui prônent le repli sur soi et le rejet de l’autre arriver au pouvoir.

D’abord parce que les conséquences de ces élections peuvent être dramatiques pour notre démocratie, nos libertés associatives et publiques, notre capacité à faire face au défi climatique, pour le maintien de nos protections sociales.

Ensuite parce que nous avons la certitude qu’une autre voie est possible. Nous en faisons chaque jour l’expérience. Depuis 5 ans, nos organisations et les centaines de milliers de personnes qui s’y engagent démontrent ensemble qu’on peut trouver des solutions pour rendre le quotidien plus juste et plus digne, pour accélérer la transition écologique sans laisser personne de côté, pour conquérir de nouveaux droits, pour renforcer le pouvoir d’agir de chaque citoyen.ne, pour préparer l’avenir.

Cet engagement est précieux, salutaire et porteur d’espoir.

Dans la perspective d’élections législatives à haut risque et d’une campagne électorale réduite à peau de chagrin, nous souhaitons donner à notre engagement une nouvelle dimension, à la place qui est la nôtre.

Ces prochaines semaines, nous allons rendre visibles des initiatives, des rencontres, des rassemblements, des échanges, des espaces d’écoute organisés par la société civile organisée.

Nous appelons toutes celles et tous ceux qui souhaitent débattre, partager leur vécu, leurs inquiétudes et leurs idées à y participer.

Dans ce moment critique de possible bascule, notre responsabilité est de jouer un rôle de trait d’union entre les réalités vécues de nos concitoyens et l’action politique, laquelle est nécessaire pour répondre aux multiples défis auxquels nous sommes confrontés.

La mobilisation de chacun.e pour aller voter les 30 juin et 7 juillet et pour favoriser l’engagement partout sur les territoires est essentielle pour construire une société plus juste, plus écologique et plus démocratique.


A chacun.e de prendre sa part.



appel aux coresponsables de la cohesion sociale


Les enjeux de cohésion sociale, de lien social, d’émancipation, de justice sociale, de démocratie, sont ceux des centres sociaux, des habitant.es et aussi ceux des acteurs publics.

Nous pensons que nous sommes ensemble, parties prenantes et garants du bien commun qu’est le centre social.


Les centres sociaux et socioculturels sont :

Lieux de vie quotidienne pour les enfants de 0 à 12 ans, dans les multi accueils, les accueils de loisirs du mercredi et des vacances scolaires, en périscolaire tous les jours de la semaine…

Lieux de pratique culturelle, d’engagement dans la vie de la cité, de débat, de réflexion critique et de transformation sociale pour tous les âges,

Lieux de rencontres pour les enfants, les ados, les adultes, les séniors dans les ateliers d’apprentissage de la langue, les espaces jeunes, les ateliers numériques…

Lieux de partage et de solidarité dans les moments d’animation de quartier, festifs, conviviaux, intergénérationnels, inter-familiaux…

Lieux d’accueil de proximité, d’écoute, de soutien à l’accès aux droits, d’information, d’orientation lorsque la vie se complique…

congrès 2020>23

En mai 2023, c’était la 9e fois que les centres sociaux et socioculturels se sont réunis en Congrès, depuis la création en 1922 de la FCSF et de l’appellation « centre social », c’est dire l’importance de ce rendez-vous !

Au-delà d’un « événement » où l’on a plaisir à se retrouver, les Congrès ont vocation à regarder l’évolution du contexte sociétal dans lequel les centres sociaux et les fédérations agissent, pour mieux se projeter dans sur l’avenir.

Le T.R.U.C est arrivé en Moselle !

La fédération est heureuse de vous annoncer l’acquisition officielle de notre véhicule fraichement récupéré le 2 novembre 22 dans le Nord Pas de Calais auprès de notre prestataire.

Il déploiera ses 2m70 de hauteur, sur 2m50 de largeur très prochainement sur les différents territoires où sont implantés les centres sociaux et espaces de vie sociale fédérés de Moselle.


Il montrera le bout de son rétroviseur lors de l’Assemblée Gestionnaire de la fédération début décembre 2022. Et nous prendrons soin de célébrer son acquisition , collectivement, avec le réseau et en présence de nos partenaires, lors de son inauguration en 2023.

LA FAVE ET APRès ? 

Colloque sur le Développement du Pouvoir d’Agir
Le 17 octobre 2022 à METZ

La Fédération Départementale des Centres Sociaux de Moselle a eu le plaisir d’accueillir son premier colloque sur le Développement du Pouvoir d’Agir (DPA). Cette journée a rassembler 7 générations de stagiaires de la formation FAVE (Favoriser les Actions collectives à Visée Emancipatrice), leurs collègues, directions, conseils d’administrations et délégué-e-s fédéraux.

Découvrez le reportage en image !

QU’EST-CE QU’UN CENTRE SOCIAL ?

C’est quoi un centre social ? Réponse en dessin animé !

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